Notre cabane au Canada – Nuits 2 et 3, Jour 2

On a survécu au froid polaire ! Il faisait 11° dans la tente et il y avait en plus un petit vent frais qui venait s’assurer que nous n’avions pas trop chaud.
On a donc dormi tout habillés avec plusieurs couches de vêtements !

Le lendemain, nous avons donc décidé d’aller acheter des sacs de couchage en plus de notre couette. Sur notre route, on s’est arrêtés vers la communauté de Mashteuiatsh. Vu le nom, vous avez compris qu’il s’agit d’une communauté indienne (ici, on dit simplement « autochtones »). Bon en fait on y a pas vu grand chose à part des sculptures en forme de tipi représentants la vie des indiens. Nous avons surtout profité de la vue sur le lac Saint Jean.

Chaque tipi représente une saison
Chaque tipi représente une saison
Une vue typique du lac, bordé de maisons en bois
Une vue typique du lac, bordé de maisons en bois

Comme la journée était plus calme au niveau des activités, on a décidé d’aller plus tôt au camping suivant pour monter la tente avant les orages annoncés en début de soirée. Nous sommes donc allé dans notre camping au bord du Lac Kénogami, près de Saguenay. Dès notre arrivée, nous avons eu de la visite.

Notre mouffette de compagnie
Notre mouffette de compagnie

Il est venu tout près de nous, puis à pris peur et à alors tenté de nous impressionner en grattant le sol et en sautant en arrière. C’était en fait ridicule. On l’a filmé, on essayera de vous montrer ça un jour.

Finalement, nous avons encore échappé à la pluie ! On touche du bois, mais pourvu que ça dure !
On a profité de notre temps libre pour réorganiser nos affaires dans la voiture, car nous avons quitté Montréal précipitamment et c’était « un peu » le bazar.

Et ce n'est pas mieux dans la coffre !
Et ce n’est pas mieux dans la coffre !

Nous avons ensuite repris notre rythme de campeurs : repas au coin du feu et dodo sous la tente. Cette fois, il faisait bon donc on a bien dormi ! Enfin !

Aujourd’hui, en route pour de nouvelles aventures ! Mais on ne sait pas encore lesquelles…

Notre cabane au Canada – Nuit 1, Jour 1

Première nuit sous la tente !
Nous avons roulé toute la journée d’hier sous la pluie, mais par chance cela s’est arrêté quand nous sommes arrivés au camping de Saint-Félicien. Après un montage de la tente de nuit, à la lampe frontale, nous avons pu dormir au frais : 10° dehors !

Notre beau campement
Notre beau campement

Nous avons passé notre première journée au Zoo de Saint Félicien, un « Zoo Sauvage » où les animaux ne sont pas en cage. Il est vraiment très bien fait et très agréable à visiter. On a vu plein d’animaux, et surtout des caribous avec de magnifiques bois ! Il y a également de magnifiques paysages, à l’intérieur du parc.

Oui, cette photo à été prise à l'intérieur du Zoo !
Oui, cette photo à été prise à l’intérieur du Zoo !

Après un petit tour en ville pour goûter une bière locale, retour dans le même camping où nous avons passé la soirée autour d’un bon feu de camp. Nous nous préparons maintenant pour aller dormir. On annonce 6° pour cette nuit. On vous racontera ça demain, si on est pas congelés !

On envisage de déplacer le feu dans la tente...
On envisage de déplacer le feu dans la tente…
Le bord de la rivière Ashuapmushuan, à Saint-Félicien
Le bord de la rivière Ashuapmushuan, à Saint-Félicien

Dernières aventures !

Notre séjour arrive à sa fin mais avant de rentrer on voulais tenter une dernière aventure…
Nous avons donc improvisé un dernier roadtrip à travers les forêts québécoises ! Malheureusement nous n’avons pas choisi la meilleure période car nous sommes en pleines vacances de la construction ! Tous les ouvriers du bâtiment sont en vacances ce qui représente beaucoup de monde.
Du coup les prix explosent ! Heureusement en deux mois nous nous sommes transformés en vrais québécois ! Alors on a pogné une tente et nous partons tantôt pour quelques jours de camping ! Si si, c’est vrai on n’est pantoute entrain de vous niaiser !
On avait le goût de tester ça là, alors on s’est lancés ! On a cherché les aubaines pour acheter notre matériel et on a maintenant tout le kit du parfait campeur : matelas gonflable, gougounes, spray anti-maringouin…
Par contre y pleut, mais nous autres on y craint pas. On s’est bien amanchés et on a ressorti les froques ! Il faut bien s’habituer au climat de vous autres avant notre retour !
Présentement nous roulons vers St Félicien et les routes ne sont pas trop congestionnées. On a d’ailleurs mis à jour la carte du site avec en rouge nos étapes prévues et on essayera de vous raconter nos aventures tous les jours.
Bref on va capoter ! 😉

P.S. : Si vous n’avez pas tout compris on est correct avec ça, alors n’hésitez pas à nous demander si vous avez besoin de quelques traductions !

Une semaine en Ontario – Partie 2 : Les chutes de Niagara !

Arc en ciel sur Niagara Falls
Arc en ciel sur Niagara Falls

Après notre visite d’Ottawa, nous sommes partis en direction des chutes du Niagara. Nous avons fait une première étape à Toronto, mais nous y reviendrons plus tard car nous nous y sommes également arrêtés au retour.

Donc, direction les fameuses chutes du Niagara. Notre arrivée en soirée a été un peu agitée car nous avons atterri dans un hôtel très sale, où ils ne trouvaient pas notre réservation et où les chambres non-fumeurs sentaient tellement la cigarette qu’on ne pouvait pas y respirer. Pour couronner le tout, l’équipement normalement fourni (à savoir micro-onde et frigo) était absent. Après avoir demandé à changer de chambre et en avoir visité 2 autres encore plus pourries, on nous a gracieusement proposé la « suite royale » de l’hôtel. Elle ne sentait pas mauvais, semblait propre, avait bien frigo micro-onde et en bonus, il y avait un jacuzzi en plein milieu de la chambre !
Seulement, après s’être installés dans la chambre, on a découvert qu’il n’y avait pas de miracles : elle était à l’image du reste de l’hôtel.
Au menu : des araignées de partout, des ampoules absentes ou qui ne fonctionnaient pas (pas de lumière dans la sale de bain ? Pas grave, le propriétaire nous a conseillé de brancher la lampe de chevet sur le lavabo !)…
On s’est dit qu’il ne fallait pas faire les difficiles car nous ne restions que 2 nuits et que l’hôtel n’était pas très cher. D’autant plus que comme ils ne trouvaient pas la réservation, ont a payé la chambre encore moins cher que prévu. Et puis, on avait un Jacuzzi rien que pour nous ! Enfin… presque : on pouvait le mettre en route, mais il n’y avait pas d’eau pour le remplir ! De toute façon Liloo ne voulait même pas tenter d’y mettre les pieds 🙂
Encore un petit bonus : le matin, au moment de prendre le petit déjeuner, le propriétaire de l’hôtel nous a amené deux bols avec deux cuillères, dont une avec une crotte de souris en plein milieu !
Il y avait un choix immense d’hôtels alors maintenant vous saurez, évitez le Caravan Inn.

Ces mésaventures passées, nous sommes allés dès le lendemain matin sur le site des chutes. Il faut savoir que les qu’elles sont situées à cheval sur 2 villes : Niagara Falls, en Ontario, du côté Canadien et… Niagara Falls, dans l’état de New York, côté américain.
Si l’on parle des chutes du Niagara, c’est parce qu’il y en a 3 :
– Horseshoe Falls, côté canadien et américain. Avec ses 800 mètres de large et 53 mètres de haut, c’est la plus grande et la plus impressionnante. D’ailleurs, 90% du débit de la rivière Niagara passe par cette chute.
– American Falls, côté américain. Elle fait 300 mètres de large et est moins impressionnante car depuis un éboulement en 1954, il y a de gros rochers en bas qui empêchent de se rendre compte de sa hauteur.
– La dernière, Bridal Veil Falls (le voile de la mariée) est située entre les deux autres, juste à coté d’American Falls. Elle ne mesure que 17 mètres de large, ce qui semble insignifiant à côté des autres.

De gauche à droite : Américan Falls, Bridal Veil Falls et Horseshoe Falls
De gauche à droite : Américan Falls, Bridal Veil Falls et Horseshoe Falls

La ville de Niagara Falls est entièrement organisée pour les touristes. Il y a donc plein de choses à faire : musée de cire, salles de jeux, mini-golf, grande-roue… Sans compter les activités directement liées aux chutes : croisières, films 3D, promenades… Je suppose qu’il y a la même chose côté américain !

Casinos, Bowling... ce ne sont pas les occupations qui manquent !
Casinos, Bowling… ce ne sont pas les occupations qui manquent !

Pour notre part, nous avions réservé un pass permettant de faire 4 activités gérés par les parcs Niagara. En bonus, on avait accès à deux jours de bus sur réseau sillonnant le site et permettant de rejoindre les différents points d’intérêts. Cela nous a permis de laisser la voiture à l’un des nombreux parkings disponibles.
D’ailleurs petite astuce pour les parkings : plus vous vous rapprochez des chutes, plus le prix est élevé. Le parking le plus près des chutes est à $20 la journée. Il y en a un autre à $15 à quelques dizaines de mètres et un autre à $10 que nous avons choisi pour notre première journée. Il est situé au pied de la Skylon Tower, un complexe de loisir de 160 mètres de haut avec un restaurant panoramique au sommet. Ce complexe est à moins de 10 minutes à pied des chutes. Le lendemain, on a trouvé un autre parking, juste avant la Skylon Tower, à $5 la journée. Et en sortant de celui-ci, on en a trouvé un à $4, toujours à moins de 10 minutes. Vous l’aurez compris, c’est rentable de marcher un peu !

Assez de blabla, place aux activités ! Voici le programme :
– Niagara’s Fury, un film sur un écran circulaire de 360° retraçant l’histoire de la création des chutes,
– Journey Behind the Falls, une descente au ras de la Horseshoe Falls côté canadien et dans un tunnel juste derrière celle-ci,
– White Water Walk, une promenade le long des rapides du Niagara après les chutes,
– Hornblower Niagara Cruises, la fameuse croisière au pied des cascades.

On peut dire que toutes ces activités ne se valaient pas. La première que nous avons faite, Niagara’s Fury, n’est clairement pas indispensable. On commence par enfiler un petit poncho en plastique et on s’avance dans une salle où l’on reste debout pendant 5 minutes pour regarder un petit dessin animé narrant l’histoire de la création des chutes. On rentre ensuite dans une deuxième salle entourée d’eau où l’on reste debout face à des barrières en fer pour se tenir. À partir de là, l’écran circulaire diffuse des images des chutes, la plateforme vibre de temps en temps et on vous verse des seaux d’eau sur la tête en ajoutant un peu de brume pour faire plus réaliste. Le tout pendant à peine 4 à 5 minutes.
Honnêtement, ce n’est ni très bien fait ni très intéressant. S’il y a quelque chose à ne pas faire à Niagara Falls, c’est bien ça !

Le même jour, nous sommes allés à Journey Behind the Falls. De nouveau, on a enfilé un poncho et un ascenseur nous a emmené 46 mètres plus bas afin d’observer la chute de très près. On se rendait bien compte de la puissance de l’eau et surtout, nous avons pris une bonne douche !

Vous serez très près de la cascade...
Vous serez très près de la cascade…
...mais ça mouille un peu !
…mais ça mouille un peu !

L’activité s’est ensuite poursuivie dans un tunnel qui mène à deux points d’observation juste derrière la cascade. En fait, on ne voit rien à part de l’eau qui coule, mais le bruit et le débit d’eau sont très impressionnants.

N'espérez pas voir autre chose que ça dans les tunnels !
N’espérez pas voir autre chose que ça dans les tunnels !

Pour le reste de la journée, nous avons profité des points de vue gratuits sur les chutes et avons attendu que la nuit tombe pour voir les voir éclairées. Finalement, ce n’était pas exceptionnel à voir et les chutes sont bien plus impressionnantes de jour.

La nuit, les chutes s'éclairent au milieu de la brume.
La nuit, les chutes s’éclairent au milieu de la brume.

Nous avons dû jongler avec les orages toute la journée, mais dans l’ensemble la météo était bonne. Par contre, attendez vous à être mouillés même lorsqu’il ne pleut pas, même au sommet des chutes : des gouttes de brume générées pas les cascades retombent à plusieurs dizaines de mètres aux alentours. Un vrai brumisateur géant !

Le lendemain, nous avons fait nos deux dernières activités du programme. Pour la White Water Walk, nous avions un rendez-vous à midi. Malheureusement, personne ne respectant ses horaires, nous avons patienté plus de 30 minutes avant d’avoir le droit de se serrer dans l’ascenseur qui nous conduisait au niveau de la rivière. A partir de là, nous avons pu nous promener le long des rapides pendant une bonne demi-heure.

Les rapides le long de la White Water Walk
Les rapides le long de la White Water Walk

Ça permettait de se rendre compte de l’intensité du courant à cet endroit. Il y a des vagues de près de 5 mètres de haut qui se forment lorsque l’eau heurte les rochers de la rivière. Ces rapides sont classés niveau 6, ce qui signifie qu’ils font partie des plus dangereux au monde et sont considérés comme infranchissables, comme ceux juste avant les chutes par exemple.

L'eau est un peu agitée par ici...
L’eau est un peu agitée par ici…

Mais ça, c’est sans compter sur les intrépides en tous genres qui se sont amusés à traverser les chutes ou ses rapides dans des tonneaux ou autres embarcations de fortune depuis des dizaines d’années. Beaucoup y ont laissé la vie, souvent dans des conditions absurdes. De celui qui voulait sauter les chutes en Jet-ski et atterrir en douceur grâce à son parachute (qui ne s’est jamais ouvert), à celui qui est descendu les bras attachés à son embarcation et les pieds attachés à une enclume (et dont on n’a retrouvé qu’un bras attaché à l’embarcation), les récits ne manquent pas et ont bâti l’histoire et la légende des chutes du Niagara.

Des panneaux racontent les exploits passés des cascadeurs de Niagara
Des panneaux racontent les exploits passés des cascadeurs de Niagara

Nous, on n’a pas tenté l’impossible et on s’est contentés d’embarquer dans un bateau de croisière pour s’approcher au plus près des chutes. Après avoir enfilé un nouveau poncho, on a sauté tout à l’avant du bateau et sommes partis droits vers ces chutes géantes. D’en bas, la perspective est complètement différente et on se rend vraiment compte de la taille de Horsehoe Falls. Ce n’est pas la hauteur qui est impressionnante, mais bien la largeur et le débit. On est restés là une ou deux minutes en ayant juste le plaisir de contempler ce mastodonte de si près. Bon, ne croyez pas que c’était de tout repos : il fallait affronter le vent et l’énorme brume générée par les chutes. On était emmitouflés dans nos ponchos, en train de tenir nos capuches et essayant de laisser dépasser les yeux pour voir quelque chose. C’était vraiment marrant, et assurément la meilleure des activités du pass.

Face au mur d'eau
Face au mur d’eau
Tous (ou presque) emmitouflés au milieu de la brume.
Tous (ou presque) emmitouflés au milieu de la brume.

Pour finir notre journée, on a fait le tour de quelques boutiques souvenirs et avons repris la route, en s’arrêtant près de Niagara Whirlpool, une piscine naturelle creusée par l’érosion et où la rivière Niagara effectue un virage à 90°.

L'eau fait un tour dans cette piscine et repart de l'autre coté
L’eau fait un tour dans cette piscine et repart de l’autre coté

On nous a également conseillé de visiter Niagara on the Lake, petit village au bord du lac Ontario, mais le temps manquait un peu donc nous avons directement rejoint Toronto. Et ça, on vous le raconte bientôt !

 

Mission : Bénévoles !

Nous avons commencé cette semaine une activité bien particulière pour pimenter un peu notre voyage : le bénévolat !

Nous avons étés engagés comme bénévoles pour deux festivals. Le premier est le festival international « Nuits d’Afrique », qui est très populaire à Montréal et qui en est à sa 28e édition. Il permet de découvrir la culture Africaine à travers sa musique, sa cuisine et son artisanat. Il n’y a d’ailleurs pas que l’Afrique qui est représentée : le festival s’est ouvert aux cultures d’Amérique centrale et d’Amérique du sud. Il est donc possible d’écouter tout au long de la journée des concerts de musique brésilienne, antillaise ou encore africaine et de participer à des ateliers d’initiation aux percussions ou à la capoeira par exemple. Si vous êtes plutôt passionnés par l’art africain, il y a également un marché où vous pourrez acheter toutes sortes de marchandises : vêtements, bijoux, produits de beauté ou statues en bois.

Programmes du Festival International Nuits d'Afrique
Programmes du Festival International Nuits d’Afrique

Pour nous, c’est plutôt cool : on aide à installer les stands du marché, on informe les visiteurs sur les concerts et activités du festival ou bien on se charge d’accueillir les artistes en leur donnant leur accréditation.
D’ailleurs, que ce soit parmi les bénévoles, les artistes, les organisateurs du festival ou encore parmi les visiteurs, on rencontre beaucoup de personnes sympa. On trouve de toutes les nationalités (et aussi beaucoup de français) mais on en profite quand même pour peaufiner notre « québécois » au contact des locaux 😉

On « travaille » sous un beau soleil, en profitant des spectacles et surtout en profitant de la nourriture africaine ou antillaise qui nous est offerte.

Bon tout ça vient de se terminer ce dimanche. Mais nous n’avons pas fini de travailler pour autant : à partir d’aujourd’hui, nous changeons de job !
Nous attaquons 2 jours de bénévolat pour le festival « Juste pour rire » !
C’est forcément un nom qui vous dit quelque chose ! 🙂
On ne sait pas encore exactement ce qui nous attends, mais on vous tiendra au courant très vite !

On a pas commencé, mais on est prêts !
On a pas commencé, mais on est prêts !