Yellowstone National Park – Partie 1/3 : les phénomènes volcaniques

Après notre escapade hawaïenne, il nous restait une dernière étape pour clôturer notre séjour aux États-Unis : le parc national de Yellowstone. C’est le parc le plus connu du pays et nous ne voulions absolument pas le manquer. Ce n’était pas possible d’inclure ce parc dans le road Trip car il est beaucoup plus au nord, dans le Montana. Nous avions plutôt choisi d’y passer 3 jours juste avant de partir au Canada. Honnêtement, ce parc aurait mérité qu’on lui accorde encore plus de temps.

Pour pouvoir parcourir le parc facilement, nous avons de nouveau loué une voiture, cette fois au départ de l’aéroport de Bozeman. La plupart des parcs aux États-Unis ont cet avantage d’être conçus de manière à pouvoir être visités aussi bien à pied ou à vélo qu’en voiture. Ce dernier moyen de transport est par contre le seul qui permet de parcourir tout Yellowstone en si peu de temps.
Il faut dire que le parc a une superficie de plus de 10 000 m2. À titre de comparaison, la corse fait « seulement » 9 000 m2.

Sur la route reliant Bozeman à l’entrée du Parc de Yellowstone, nous avons croisé un panneau de danger avertissant de la présence d’animaux sauvages en liberté dans le secteur. On peut dire qu’il était bien placé : à peine quelques mètres plus loin nous avons croisé un énorme bison sur le bord de la route. C’était impressionnant de voir cet animal là, immobile à 2 mètres d’une grande route. Nous n’avions pas la possibilité de s’arrêter, mais nous avons par la suite eu beaucoup d’autres opportunités de contempler ces grosses bêtes.

D’ailleurs, dès notre entrée dans le parc, nous en avons croisé d’autres. En fait, ils y sont très nombreux et ils n’ont pas vraiment peur des humains. Mais attention : sous leurs airs de gros patauds, il s’agit de vrais bêtes sauvages. Chaque année, il y a plus de personnes blessées par des bisons que par des ours dans le parc de Yellowstone. Parce que oui, il y a aussi des ours et plein d’autres animaux, mais nous reviendrons sur tout ça dans le dernier article.

Les troupeaux de bisons sont en liberté dans le parc
Les troupeaux de bisons sont en liberté dans le parc

Car Yellowstone est célèbre pour sa faune sauvage, mais aussi et surtout pour ses phénomènes géologiques incroyables. Tout le parc est en fait un volcan géant. Il y a d’ailleurs eu des rumeurs sur une possible super-éruption début avril, mais d’après les spécialistes nous sommes encore tranquilles pour 1 à 2 millions d’années. Une telle éruption serait une véritable catastrophe comme l’Homme n’en à jamais connu. On estime que 2/3 des États-Unis et 1/3 du Canada deviendraient inhabitables. Pour en savoir plus sur le sujet, je vous conseille cet article très intéressant.
A Yellowstone, la croûte terrestre est assez fine (7 à 10 kM contre 30 ailleurs) et il est possible d’observer de nombreux phénomènes créés par la chaleur du magma terrestre : geysers, lacs en ébullitions… Voici le best-of de tout ce que nous avons pu voir.

Les Geysers
Il s’agit du phénomène le plus spectaculaire et le plus célèbre. Des immenses jets d’eau jaillissent de terre à intervalles plus ou moins réguliers. Nous sommes allés à « Old Faithful Area » qui est la zone du parc où il y a la plus grande concentration en geysers et autres phénomènes étranges. Nous sommes allés se renseigner sur les heures d’éruption des geysers les plus réguliers et avons eu la chance d’arriver juste à l’heure pour voir l’éruption du Old Faithful, l’un des plus célèbres et régulier du parc, ce qui lui a valu ce nom de « vieux fidèle ». Il rentre en éruption toutes les 90 minutes environ.
On a donc pu assister au « spectacle ». Il y a des rangées entières de banc à disposition des spectateurs qui se pressent en masse pour voir l’éruption. La raison ? Ce geysers et l’un des plus grands du parc (il projette de l’eau à plus de 50 mètres de haut) mais surtout il est accessible directement en voiture. Pour voir les autres, il faut marcher ce qui rebute quelques paresseux. Mais ça peut valoir le coup : certains expulsent de l’eau à plus de 100 mètres de haut ! Malheureusement, des éruptions si grandes sont rares et imprévisibles.

Le Old Faithful entre en éruption
Le Old Faithful entre en éruption
A la fin, il ne reste presque plus que de la fumée qui se confond avec les nuages
A la fin, il ne reste presque plus que de la fumée qui se confond avec les nuages

Allez, petit instant culture sur les geysers pour briller à la machine à café :
Lorsque l’eau (issue de la pluie, d’une rivière…) s’infiltre très profondément dans la terre, elle est chauffée par le magma et rentre en ébullition. Cela crée de la vapeur et la pression augmente comme dans une cocotte minute. L’eau et la vapeur remontent alors à la surface. Lorsqu’il y a un trou d’où elles peuvent s’échapper, on assiste à une éruption d’eau et de vapeur. C’est ce phénomène qu’on appelle un geyser. Bon, c’est un poil plus complexe que ça en réalité, mais l’idée est là.
Tous ne sont pas aussi réguliers que le Old Faithful. C’est même le contraire. Certains rentrent en éruption seulement quelques fois par siècle et de manière complètement imprévisible.
Enfin, il faut savoir que les tremblements de terre modifient les sous-sols : certaines faillent se créent, des galeries se rebouchent… Cela a une conséquence directe sur les geysers et autres phénomènes : certains s’arrêtent complètement, d’autres se créent, certains deviennent réguliers ou au contraire deviennent irréguliers… Lorsque que l’on sait qu’il y a de 1000 à 3000 séismes enregistrés dans le parc chaque année, on comprend que tout cela est très incertain.
Voilà, vous savez tout. Il n’y a plus qu’à lancer une banale discussion sur les geysers à la machine à café pour pouvoir faire étalage de votre science !

Celui-ci jaillit comme un arrosage automatique. Il y en a vraiment de toutes les formes et toutes les tailles.
Celui-ci jaillit comme un arrosage automatique. Il y en a vraiment de toutes les formes et toutes les tailles.

 

Sur le même principe que les geysers, il est possible de voir d’autres phénomènes très étranges :

Les fumerolles
C’est le même phénomène, mais seuls les gaz et un peu d’acide arrivent à remonter à la surface.

 

Les piscines
Lorsque le trou à la surface est beaucoup trop large pour créer un geyser, il se forme une petite (ou grande) piscine à la surface. Lorsqu’on les voit « bouillir » il s’agit en fait de bulles formées par des gaz qui remontent à la surface. Elles sont célèbres à cause de leurs couleurs vives sur les bords. Elles sont dues aux milliard de bactéries présentent dans l’eau qui réagissent aux différentes températures.


Certaines sont très grandes comme la Grand Prismatic Spring Pool dont le diamètre est de 90 mètres. C’est tellement grand qu’on ne se rend pas vraiment compte depuis le sol, mais ça reste magnifique.

 

Les muds pots
Ce sont des piscines… de boue. C’est assez étrange de voir toute cette boue qui à l’air de bouillir. Encore une fois, elle n’est pas vraiment en ébullition mais ce sont les gaz qui remontent qui donnent cette impression.


A cela, on peut ajouter quelques autres phénomènes plus épars : une grotte dont le bruit qui en sort est censé rappeler le bruit de la bouche d’un dragon (il s’agit en fait de vagues qui résonnent dans la grotte), des lacs de souffre, des rivières aux couleurs plus étranges les unes que les autres…

La bouche du dragon
La bouche du dragon
Encore une fois, la couleur est due aux milliards de bactéries présentes dans l'eau
Encore une fois, la couleur est due aux milliards de bactéries présentes dans l’eau

 

Tout ce petit monde est réuni dans des paysages très lunaires. Lorsque l’on regarde au loin, on voit de la fumée de partout. On a l’impression d’être sur les restes d’un immense feu de forêt. La terre et les arbres sont brûlés et il y a des zones entières sans vie apparente. On à l’impression d’être sur les lieux d’une catastrophe. Et pour accentuer le sentiment de malaise, tous ces phénomènes sentent mauvais. Vraiment. On passe sans aucune transition d’une odeur de soufre à une odeur d’œuf pourri en passant par d’autres senteurs tout aussi désagréables. Il faut s’accrocher après le petit déjeuner !

Liloo a apprécié toute ces odeurs !
Liloo a apprécié toute ces odeurs !

Malgré cette ambiance post-apocalyptique, il y a en fait plein de micro organismes vivant dans ces zones. Les mêmes que l’on retrouve dans les piscines. Il y a également plein de… crottes de bisons, qui prouvent qu’il viennent souvent dans ces zones. On a pas comprit ce qu’ils y trouvaient, mais il doit y avoir à manger par là.

Le plus étrange dans tout ça, c’est que ce paysage dévasté est magnifique à voir. C’est assez curieux à expliquer, d’autant plus que lorsque l’on a vu des photos du parc avant de venir, on avait peur de ne pas trouver ça beau. Et pourtant, on a adoré !

Maintenant que vous connaissez tout sur le supervolcan de Yellowstone, nous allons vous montrer qu’il n’y a pas que ça a voir dans ce parc. Comme expliqué au début de cet article, il y a aussi des tonnes d’animaux sauvages, mais aussi des paysages à couper le souffle. Ça sera d’ailleurs le sujet du prochain article !

6 jours à Hawaii…

Magnifique chef-d’œuvre réalisé par moi même ! ;)
Magnifique chef-d’œuvre réalisé par moi même ! 😉

Honolulu, Oahu, Hawaii…
Oui, nous sommes partis sur cet archipel du bout du monde, au beau milieu du pacifique.
Il faut dire qu’en attendant l’ouverture des demandes de PVT, nous nous sommes occupés en lisant des témoignages de pvtistes ayant fait un « petit saut » à Hawaii pendant leurs voyages aux États-Unis ou au Canada. Ça nous a vraiment fait envie ! Après avoir lu leurs belles expériences sur cette île, on s’est dit : « tiens pourquoi pas ? ». Nous n’étions vraiment pas sûrs de pouvoirs faire rentrer cette étape dans notre budget, mais au départ de la côte ouest des États-Unis les billets d’avions étaient abordables.
Même avec le recul ça nous paraît encore fou… Mais pourtant on l’a fait nous aussi ! 🙂

J'adoooore les palmiers !
J’adoooore les palmiers !

Hawaii est un archipel composé de plusieurs iles, dont 8 plus grandes : Hawaii (surnommée la grand île), Kalahu, Maui, Kahoolawe, Lanai, Molokai, Oahu, Kauai et enfin Niihau. Si vous trouvez qu’on tourne un peu en rond au niveau des noms, c’est parce que l’alphabet hawaïen ne comporte que 13 caractères :
A, E, I, O, U, H, K, L, M, N, P, W et ʻ. Le dernier caractère n’est pas une apostrophe. Il s’appelle « Okina » et est un séparateur. Voilà pour l’instant culture…
D’ailleurs, les mots hawaïen que l’on a le plus entendu pendant notre séjour étaient « Mahalo » (merci) et surtout le fameux « Aloha ». Ce mot, on vous le met à toutes les sauces puisqu’il signifie « bonjour », « au revoir » et sert aussi à exprimer l’amour ou d’autres choses encore…

Les chemises Hawaïennes, ce n'est pas un mythe...
Les chemises Hawaïennes, ce n’est pas un mythe…

Nous, nous étions sur l’île d’Oahu, l’île la plus peuplée et la plus touristique de l’archipel. Elle est connue pour ses nombreux surfeurs, ses belles plages (dont la célèbre Waikiki Beach) et surtout pour sa base navale américaine : Pearl Harbor.
Nous sommes restés exclusivement sur cette île car il est obligatoire de prendre l’avion pour visiter les autres. Ça coûte cher et en plus nous n’avions pas assez de temps pour ça. Et il faut dire qu’en une semaine, nous n’avons même pas eu le temps de visiter tout Honolulu. Par contre nous avons vraiment bien profité de la belle plage de Waikiki. Ce n’est pas une plage déserte de carte postale, mais on y trouve quand mêmes palmiers et sable fin… Et c’était super beau !

Waikiki Beach
Waikiki Beach
Plutôt sympa, non ?
Plutôt sympa, non ?

En plus l’eau était incroyablement chaude : même à 8H du soir l’eau était encore à 26-27°C ! Un vrai bain !
On a pu admirer plusieurs couchers de soleil depuis la plage, ou carrément dans l’eau ! Ça, c’était encore mieux ! 😉 D’ailleurs le soleil se couchait assez tôt, aux alentours de 19H30. Du coup, la plupart de nos après-midi plage se sont terminés après le coucher de soleil.

Un coucher de soleil les pieds dans l'eau...
Un coucher de soleil les pieds dans l’eau…
... quoi de mieux ?
… quoi de mieux ?

Waikiki Beach étant la plage la plus touristique, il est possible d’y faire de nombreuses activités : surf, paddle, Beach Volley, barbecues dans le parc juste derrière, pédalo (sauf qu’ici il s’agit de tricycles géants flottants)…
Ça change des petites plages calmes de nos lacs !

Une petite envie de surf ? C'est possible à Waikiki !
Une petite envie de surf ? C’est possible à Waikiki !
Les terrains de Beach Volley ne sont jamais à l'abandon !
Les terrains de Beach Volley ne sont jamais à l’abandon !

Nous avions d’ailleurs prévu de faire plusieurs de ces activités : jet ski, plongé, leçons de surf… Il faut dire que l’endroit est idéal pour tout ça ! Mais au final, on en a fait aucune ! La météo était trop changeante et on était susceptible de se prendre la pluie à tout moment. En plus de ça, les prix étaient assez élevés. Les touristes sont très attendus 🙂

D’ailleurs, un petit truc à penser si un jour vous avez la chance d’aller à Hawaii (ou sur une autre ile perdue au milieu de l’océan) : attention au coût des produits ! Comme dans toutes les îles, la plupart des produits doivent être importés et c’est le consommateur qui paye sur le surcoût. Cela fait souvent un supplément de 20 à 30% par rapport aux prix que l’on trouvait en Californie. Mais parfois le surcoût est encore plus important : le lait coûtait plus du double par rapport au continent !

Il y a pire comme terrain de jeu...
Il y a pire comme terrain de jeu…
On a eu le droit à une belle eau transparente
On a eu le droit à une belle eau transparente

Nous voulions également assister à un Luau. Historiquement cela désignait les fêtes hawaïennes. Par extension, c’est devenu le nom des spectacles traditionnels. La plupart étaient en fait des buffets spectacles, à des prix assez élevés. En plus de ça, c’était à l’autre bout de l’île. Les navettes pour s’y rendre n’étant pas très adaptées au niveau des horaires, nous avons donc abandonné l’idée. En cherchant sur Internet nous avons découvert qu’il existait un spectacle gratuit en plein air, à Waikiki, les mardis et jeudis en fin d’après midi. Nous avons donc essayé d’y aller le mardi, seul jour qui correspondait avec notre séjour. Malheureusement, il pleuvait ! On est bien allés sur place entre deux averses, mais pas de spectacle !
Autre déconvenue : nous avons voulu visiter le mémorial de Pearl Harbor, mais le nombre d’entrées par jour sur le site est très limité. Nous n’avons donc pas pu y accéder. Il aurait fallu réserver à l’avance. C’est aussi ça l’inconvénient des séjours improvisés : parfois, on passe à côté de certaines choses.

Bon malgré tous ces déboires, on ne s’est pas ennuyés ! Hormis la plage, nous avons fait quelques balades, dont une au milieu du plus gros cratère de l’île : Diamond Head. C’est un volcan formé il y a plus de 300 000 ans. Son cratère a été formé lors de sa seule éruption. Il a un diamètre de 1,2 km ! Nous avons marché en tout 2 ou 3 heures le long d’un chemin aménagé à l’époque où le cratère servait de base militaire. Lorsque nous sommes arrivés au sommet, nous avons pu profiter d’une vue panoramique sur toute la ville d’Honolulu et sur une partie de l’île d’Oahu. Encore une fois le temps ne s’y prêtait pas vraiment mais le spectacle valait le coup d’œil !

La vue sur Honolulu et Waikiki Beach depuis le sommet du cratère
La vue sur Honolulu et Waikiki Beach depuis le sommet du cratère
La vue sur l'intérieur de l'île
La vue sur l’intérieur de l’île

Du sommet, on a pu mieux se rendre compte qu’Honolulu occupe seulement une petite partie de l’île. D’ailleurs, Oahu se compose à 75 % de forêts et certaines parties de l’ile se peuvent se visiter qu’en hélicoptère !

On voit bien les coraux
On voit bien les coraux

La seule difficulté de la randonnée à été de faire face à la chaleur. Il faut vraiment prévoir pas mal d’eau ! C’était d’ailleurs le cas pendant tout notre séjour : il faisait chaud, très chaud ! A cela s’ajoute beaucoup d’humidité, ce qui rend parfois l’air assez irrespirable. Et s’il fait tellement humide, c’est qu’il pleut souvent ! C’est un vrai climat tropical : sur 6 jours de voyage, nous avons eu 3 jours de pluie ! Mais comme il faisait toujours très chaud et que la pluie n’était pas très intense, tout le monde continuait à se promener en short et en T-shirt. On a testé nous même et c’était très agréable ! Beaucoup plus que l’orage qu’on avait subi à Miami !

Même un orage qui se prépare a du charme lorsque l'on est à Hawaii !
Même un orage qui se prépare a du charme lorsque l’on est à Hawaii !

Pour résumé, cette semaine était vraiment incroyable. C’était complètement dépaysant, et bien trop court à notre goût. Au final, on est très satisfait de notre petite folie ! Puis comme le dit Oscar Wilde, « Les folies sont les seules choses qu’on ne regrette jamais ». (c’est toujours bien vu une citation en fin d’article 😉 ).
Et comme d’habitude, on vous laisse avec un petit florilège de photos qui résument assez bien tout ce que l’on a croisé, avec notamment des fleurs et des oiseaux exotiques qui rendent l’île très colorée.

 

Pensez à cliquer sur les photos pour les voir en plus grand !

Visites de Miami – Partie 2 : Les Everglades

C’est le lieu incontournable de Miami. On aurait bien aimé partir à l’aventure, s’aventurer dans des marais ou autres, mais on avait pas de voiture pour y aller, ni l’envie d’en louer une juste pour ça.
Du coup on a plutôt réservé une excursion qui nous récupérait prêt d’un hôtel et qui nous emmenait directement sur place.
Au programme :
Un tour d’airboat (ces espèces de bateaux propulsé par un énorme ventilateur) ainsi qu’un petit show avec un soigneur d’alligators.

Le trajet est plutôt agréable, et on longe un canal dans lequel ont aperçoit déjà quelques reptiles à l’état sauvage. Ça nous mets dans le bain et nous rassure : il y a des chances que l’on croise ces bébêtes dans le bateau.

Notre embarcation
Notre embarcation

Arrivés sur place, le coin est sympa, et on nous invite à attendre qu’on appelle notre numéro pour monter dans le bateau. Pour ne pas oublier notre numéro, on nous colle un bel autocollant orange fluo.
On passe par la traditionnelle photo sur fond vert qu’il y a dans toutes les attractions aux USA, et on monte à bord. Les instructions de sécurité sont simples : des bouchons d’oreilles pour le bruit, rester assis quand on va vite, tenir ses casquettes et lunettes, et ne pas sortir les mains du bateau.

Au début , on avance très lentement. On croise assez rapidement des alligators. Malgré les bouchons d’oreilles, on entend crier :
« Alligator on the left! » Tout le monde se précipite à gauche. Pas de bol, on est à droite ! On se rapproche quand même mais on voit rien. On attendra la même chose à droite.
Soudain, on ralentit : « machin-chose on the right! » On a rien compris, mais c’est à droite que ça se passe ! On est prêt à prendre un alligator en gros plan. En fait, le mot qu’on avait pas compris, c’était « Tortuga ».
Voilà le monstre sanguinaire qui est venu nous voir :

Une bête bizarre, avec une forme bizarre
Une bête bizarre, avec une forme bizarre

Bon on final, on en aura vu quand même en gros plan, à droite du bateau :

Il n'y avait pas besoin de le dire, on aurait de toute façon pas mis les mains
Il n’y avait pas besoin de le dire, on aurait de toute façon pas mis les mains

Entre les séquences lentes, il y a des moments où le bateau va bien plus vite. ça nous écrase les lunettes de soleil sur le nez. C’est assez impressionnant parce que quelques fois on ne voit presque plus l’eau. On à l’impression d’être dans un champ, mais non.

Sous l'herbe, il y a de l'eau
Sous l’herbe, il y a de l’eau

Le tour d’airboat dure une vingtaine de minutes ce qui est assez court.

On descend et on continue vers le parc avec un soigneur qui nous présente quelques beaux spécimens. Il nous explique deux ou
trois détails sur leurs façons de manger, ou sur leur peau, leurs yeux… Tout ça pendant une quinzaine de minutes supplémentaire. Ça a l’air intéressant, mais on ne comprend pas tout.

Ceux-là on bien mangé à la cantine
Ceux-là on bien mangé à la cantine

A la fin, on nous présente Swampy, un petit Alligator d’un an qui veut bien poser avec nous pour 3$. Attention cependant à ne pas faire n’importe quoi avec. Même s’il à l’air mignon « si vous lui faites un bisous, il va vous le rendre et croyez moi, ça fait mal » selon le soigneur.
En bons touristes, on se prête au jeu et nous voilà avec un gros lézard gluant dans les mains.

On peut admirer les beaux autocollants...
On peut admirer les beaux autocollants…
... et l'attitude complètement détendue du petit monstre
… et l’attitude complètement détendue du petit monstre

Ensuite, nous avons une demi-heure de libre pour se balader dans le parc où il y a plusieurs variétés de crocodiles et d’alligators. Ce n’est pas très grand, mais il y a quand même quelques bêtes à voir, bien que nous avions l’impression que c’était tous les mêmes !

Ici un beau crocodile (ou un alligator, c'est caïman pareil! :D)
Ici un beau crocodile (ou un alligator, c’est caïman pareil! :D)
On vous aura prévenu !
On vous aura prévenu !

Bref, c’était un moment très sympa bien qu’un peu court et un peu cher.

Une espèce apparemment assez rare, mais elle n'avait pas de panneau pour nous indiquer sa provenance !
Une espèce apparemment assez rare, mais elle n’avait pas de panneau pour nous indiquer sa provenance !

 

Le coin était plutôt mignon
Le coin était plutôt mignon

Visites de Miami – Partie 1 : La ville, la plage et Dexter

Malgré l’appel de la plage qui se faisait sentir, nous sommes allés visiter un peu la « vraie » ville de Miami.

Bon, autant le dire tout de suite, nous n’avions pas le temps de tout voir mais le peu qu’on a vu, bah on a pas vraiment accroché…
Ce n’est pas spécialement vilain, ni spécialement beau, c’est juste un peu fade.
Alors peut être que si nous avions testé les quartiers ethniques comme Little Havana, nos impressions aurait étés différentes.
Il faut dire aussi que nous sommes partis un jour où le ciel était bien couvert, ce qui n’aidait pas à sublimer la ville.

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Il y a quand même quelques anachronismes sympas !

Nous avons malgré tout passé pas mal de temps à déambuler dans les rues, et nous nous sommes vite rapprochés de l’océan. D’ailleurs, nous avons vu des dauphins ! Enfin surtout leurs ailerons. Ça a été très bref mais très sympa, car c’était la première fois que nous voyions ces animaux en liberté.

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Il doit y avoir pire comme immeuble pour vivre

Pour le reste de la visite, nous avons pu profiter du « Metromover » qui est une sorte de métro aérien gratuit faisant une boucle dans le centre de Miami. C’est marrant de se balader de cette façon au milieu des immeubles, mais le tour complet doit de faire en une quarantaine de minutes. Ça ne sera pas suffisant pour vous occuper toute la journée! 🙂

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Depuis le Metromover, on voit des gens qui utilisent d’autres transports en commun

On a pu en profiter pour observer le contraste de Miami. Il y a des gens très riches, et d’autres très pauvres. Comme partout en fait. La seule différence ? Les riches montrent qu’ils le sont. Et du coup l’atmosphère de la ville s’en ressent. Tout est basé sur l’apparence. Et c’est ce qui nous a un peu déplu ici. D’ailleurs, on peu le dire d’autant plus volontiers maintenant que nous avons du recul : c’est pour l’instant la ville où l’on a trouvé les gens les moins chaleureux.

Mais n’allez pas croire qu’il n’y a rien de bien à Miami !

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Ce paysage, ça vous sauve n’importe quelle ville 🙂

Car si nous sommes allés à Miami, c’est avant tout pour ses plages et son climat. Et autant vous dire que de ce point de vue, nous n’avons pas étés déçus.
D’abord, il faisait chaud. Vraiment chaud. En plein mois d’avril, ça surprend. Encore plus quand on arrive de New York et qu’on passe de 5°c à 30°c.
Pour gagner un peu de place et de poids dans nos valises, nous essayons de bien nous habiller quand nous prenons l’avion : manteau, jeans, grosses chaussures… Du coup, l’arrivée et le départ à Miami ont étés des moments très… chauds!

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Les visites pour trouver notre résidence secondaire se sont bien déroulées. On a même trouvé où garer le bateau !

La température de l’eau était en adéquation : 25°c ! Un vrai bain ! Et on en a bien profité, malgré les présence du drapeau violet sur les cabanes des secouristes qui indiquait la présence d’une « faune marine dangereuse ». Et on pense que les fautives, c’est elle et ses soeurs :

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Oh la belle méduse !
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Conséquence immédiate : drapeau violet (faune marine dangereuse) + drapeau jaune (baignade moyennement dangereuse)

Çà ne nous a pas empêché d’y aller quand même, et on a bien fait ! C’était un vrai plaisir d’aller nager dans une eau aussi bonne ! D’ailleurs, comme notre appartement était à 5 minutes à pieds de la plage, nous avons essayé d’y aller le plus possible, en fin de journée. Le dernier soir, on a voulu y aller malgré le ciel qui commençait à se faire menaçant. On s’est sentis moins fous quand on a vu le monde qu’il y avait encore sur la plage.
On voyait un énorme orage plus au nord, et au fur et à mesure des minutes, on voyait des immeubles au loin qui disparaissaient dans les nuages. On a vraiment attendu la dernière minute pour partir.

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Ciel bleu à droite, noir à gauche. Il est temps de rentrer.

Et ça n’a pas manqué, on s’est pris un énorme orage en pleine tronche ! L’eau était super bonne, c’en était presque agréable. Mais l’intensité de cette « averse » était impressionnante. On est rentrés complètement trempés, et c’était la même chose pour nos affaires, mais on aura bien rigolé.

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Cette photo ne me met pas en valeur, mais je me suis sacrifié pour vous montrer le résultat après seulement 5 minutes de trajet.
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Le temps était un peu humide…

Hormis nos aventures balnéaires, nous avons fait quelques visites à Miami. Nous avons notamment voulu aller voir l’appartement de la série « Dexter », qui existe réellement. S’il était possible d’y circuler librement il y a encore quelques temps, la résidence est maintenant complètement protégée, ainsi que les résidences voisines. Nous avons étés interpellés par le gardien d’une de celles-ci, qui nous a expliqué qu’il y avait eu trop d’abus, trop de gens qui venaient frapper aux portes des appartements… et il nous a gentiment demandé de partir, ce que nous avons fait.
Trente secondes après, il nous a rattrapé dans la rue en nous disant que comme on venait de loin, et qu’il était dans un bon jour, il allait nous laisser faire une photo. Résultat :

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Le vrai appartement de Dexter !

Le garde s’est d’ailleurs fait engueuler par une vieille qui était à la piscine, mais on a pu faire nos photos. Bien évidemment, on est aux États-Unis, donc le garde à eu le droit à son petit pourboire. Car il ne faut pas se leurrer, il ne nous a pas laissé faire ça seulement « parce qu’on vient de loin ».

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Dexter devant son appartement. Pour ceux qui ont un doute : non la photo n’est pas de nous, et il n’était pas vraiment là-bas. C’est juste pour comparer avec notre photo 😀

Pour information, les premiers épisodes ont vraiment étés tournés ici, comme ont le voit sur la photo juste en dessus. Mais depuis, tout a été recréé en studio en californie, et le lieu de tournage ressemble plus à ça :

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La réplique de l’appartement

Bref, on a fait une petit randonnée de 2 heures pour ça, mais ça fallait le coup. D’ailleurs toutes les résidences d’à coté étaient également très sympa à voir. Au final, le quartier de Bay Harbor (car c’était là, et ça parlera à ceux qui suivent la série) est vraiment un très joli quartier.

Nous avons ensuite terminé notre séjour à Miami par une visite dans les Everglades pour aller voir quelques alligators dans leur milieu naturel, mais ça sera le sujet de l’article suivant.

Welcome to Miami

Hello tout le monde !
Miami pour nous, c’est déjà fini (d’ailleurs, New Orleans aussi) ! Le temps passe vraiment trop vite !
Mais ça a vraiment été une super semaine.

Alors faisons une mise au point tout de suite : nous étions en fait à Miami Beach. C’est une ville à part de Miami, mais c’est à coté. Donc dans cet article, quand je parlerais de Miami, il faudra comprendre « Miami Beach ». Sauf quand je le préciserais. Simple, non ? 😉

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L’arrivée dans cette nouvelle ville (et ce nouvel état) à été un vrai choc, à la fois climatique et culturel.
C’est tellement différent de New York qu’on avait du mal à croire que nous étions dans le même pays !!! D’ailleurs, on entends plus parler espagnol qu’anglais, ce qui faisait bizarre.
Nous avons quitté les manteaux d’hiver, polaires, écharpes et gants pour les remplacer par maillots de bain, shorts et t-shirts ! Il faisait vraiment beau et chaud (plus de 30 degrés tous les jours).

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Par contre, il faisait plutôt humide et l’atmosphère était très lourde !
Du coup, ça n’a pas manqué, on s’est fait dévorer par des moustiques mutants ! Surtout moi d’ailleurs !
Mais le décor vaut vraiment le coup d’œil : palmiers, cocotiers, touristes, plages de sable blanc…

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On a décidé de se louer un petit studio pour pouvoir ENFIN se faire à manger. Après 10 jours de sandwichs, des pâtes nous faisaient rêver ! On avait trouvé le logement idéal, en plein South Beach (le quartier de Miami le plus célèbre) et la propriétaire (Italienne) nous a informé qu’il était disponible. Mais ensuite, plus de réponse. On a attendu jusqu’au dernier moment pour lui laisser une chance mais… On attends encore.

Du coup, on a profité de l’escale à l’aéroport de Charlotte pour réserver une nuit d’hôtel pour une arrivée deux heures plus tard. Vive le Wi-Fi gratuit ! Et en plus, on a fait une bonne affaire car le même hôtel était 40€ plus cher par nuit la veille et on a pu profiter de la navette de l’hôtel pour aller de l’aéroport jusqu’au centre ville en économisant le taxi.

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Il a quand même fallu trouver un logement pour les jours restants, parce que l’hôtel était cher, et franchement mal isolé du bruit. Du coup, lorsque l’on est en plein South Beach (lieu de fête et où les millionnaires tournent en rond avec leurs grosses voitures) et bien on dort très mal.
Sans exagérer, certaines voitures (comme les Lamborghini) faisaient vibrer les murs de la chambre quand elles passaient devant. Et elles passaient souvent !
Nous sommes donc passé par un autre site de location entre particuliers. On a décidé d’assurer le coup en passant par un site réputé : Air BnB.
Nous avons cette fois trouvé un logement au nord de Miami, et vu notre première soirée, ça nous convenait bien mieux. Le logement était pas loin de la plage, était tout équipé et avait accès à internet, et tout ça, moins cher qu’à l’hôtel. Où est le piège ? Et bien il y en a plusieurs.

Sur le site de Air BnB d’abord. Vous pouvez rechercher les logements selon le prix par nuit. Sauf que cela ne prends pas en compte les frais supplémentaires :
– Air BnB prends des frais pour le service, qui est censé garantir que l’on puisse être remboursé en cas de problème avec le logement ou en cas d’arnaque. On a pas testé le service, mais on l’a bien payé, vu que c’est obligatoire. Ça revient quand même à presque 8€ par nuit.
– Certaines annonces affichent le prix du logement hors taxes. Il faudra alors les ajouter au tarif final.
– Certains propriétaires font payer des frais de ménage, ou pour internet par exemple.

Autant de choses qui ne sont pas automatiquement inclues dans le tarif du logement. Et du coup, ça complique sérieusement la recherche. Pour notre logement, pas de frais cachés, ce qui était plutôt rassurant.

Nous avons posé quelques questions à la propriétaire, mais ayant eu peur que le logement nous échappe, nous avons réservé avant d’attendre ses réponses. C’est dommage, car elle nous a répondu que contrairement à la description de l’annonce, il n’y avait pas encore Internet (l’installation étant prévue 3 jours après notre départ). Mais elle nous a expliqué comment profiter d’un réseau Wi-Fi gratuit à… 10 minutes à pieds du logement. Pas hyper pratique. On fera sans.

Petit détail amusant, cette dame était russe et n’était pas sur Miami en ce moment. Comment faire pour les clés ? Elles sont simplement rangées dans une « boîte-cadenas » avec un code.

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Lorsqu’on rentre, le sol est mouillé. Quelqu’un vient de faire le ménage juste avant. On apprendra ensuite que la propriétaire à quelqu’un qui vient faire le ménage entre chaque locataire, change les draps et, je suppose, doit aussi changer le code du cadenas pour éviter que des petits malins viennent squatter l’appartement quand il est vide.

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L’entrée de la résidence

 

Au final le logement était très sympa, même s’il restait pas mal de choses à réparer (la propriétaire est en train de remettre à neuf ce logement au fur et à mesure).
Au début, on a eu un peu peur car nous avons croisé un ancien voisin (mais qui s’occupe toujours de l’entretien de la résidence) qui nous a expliqué que le coin craignait un peu. Selon lui, il y avait des dealers de drogue nuit et jour dans l’immeuble, des souris de partout et des SDF qui squattent les logements vides.
Sauf que depuis cette période, la résidence a été équipée de grands portails pour empêcher n’importe qui de rentrer, et de caméras de vidéos surveillance. Si ça n’a sûrement pas réglé tous les problèmes, ça a dû les déplacer car nous n’avons croisé absolument personne de louche dans la résidence, ni dans les alentours. Et tous les autres voisins avaient plutôt l’air sereins.
Au final, je ne sais pas si ça partait d’un bon sentiment pour nous dire de faire attention dans le coin, ou si c’était quelqu’un de jaloux d’avoir vendu son logement juste avant que la résidence ne devienne sécurisé. Nous sommes quand même restés méfiants car nous avons vite découvert qu’ici, aux états-Unis, vous passez d’un quartier chic à un quartier qui craint en 1 patté de maison.

Petit bonus : nous avions une machine à laver et un sèche linge dans le logement! Et il était temps de laver le linge si nous voulions éviter de devoir trouver des camps naturistes pour les prochaines étapes ! 😀

Nous sommes donc restés là 5 nuits supplémentaires et nous avons pu profiter de la plage et se balader dans Miami (la vrai ville), faire un tour dans les Everglades… Mais ça, ça sera pour le prochain article !

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