On a adoré tout ce qu’on a vu à Yellowstone, mais ce qu’on a préféré, c’était tout ces animaux incroyables en liberté. On peut dire que la liste est longue : des ours, des biches, des wapitis, un élan, des bisons… On a vraiment étés gâtés !
On ne s’attendait pas à voir autant de choses. En fait, on ne savait vraiment pas à quoi s’attendre en venant dans ce parc. Pourtant nous avons étés mis dans le bain dès notre arrivée et même juste avant comme nous l’avons expliqué dans le premier article. Cette omniprésence du bison fait que l’on voit des panneaux d’avertissement assez inhabituels.
Lors de notre premier contact avec un vrai troupeau de bison, il y avait également un coyote qui se baladait en plein milieu. Tout seul, il ne risquait de s’attaquer aux membres du troupeau. En regardant à nouveau les photos que nous avions prises, on s’est aperçu qu’il avançait tout droit en direction de ce qui semble être une biche. A moins que sa cible ne soit la Bernache du Canada (une grande oie sauvage) que l’on devine en haut à gauche.
La première photo illustre tout à fait ce que l’on peut voir à Yellowstone : la nature à l’état sauvage. Les animaux sont dans leurs milieux naturels et contrairement aux zoos, ici ils interagissent entre eux. Du coup, cela nous permet d’observer des comportements que l’on ne voit jamais ailleurs : des scènes de chasse, les déplacements des troupeaux de bisons…
Si c’est un vrai plaisir d’admirer ses animaux à l’état sauvage, il y a également une contrepartie (qui fait tout le charme des parcs naturels) : on ne sait jamais ce qu’on va voir. Si vous allez à Yellowstone, vous serez quasiment sûrs de tomber sur des bisons (il y en presque de partout) mais pour le reste, rien n’est garanti !
C’est pour cela qu’on se considère comme chanceux : à part le loup, on a vu tous les animaux que nous voulions voir, et bien plus encore.
Notre première journée était plus axée sur la découverte des phénomènes géologiques, mais nous tombions assez régulièrement sur des bisons. Le soir venu, au moment de quitter le parc, ils étaient carrément en plein milieux de la route, obligeant tout le monde à s’arrêter.
Il était souvent possible de les voir de très près. Le parc recommande de rester à une distance d’au moins 25 yards (23m), mais beaucoup de gens ne respectent pas cette consigne. Parfois nous n’avions pas le choix : lorsque nous passions en voiture, ou lorsqu’ils étaient sur le seul chemin praticable. Il fallait alors attendre qu’ils veuillent bien se pousser pour nous laisser passer. Malheureusement, certaines fois les gens ont des comportements irresponsables et se mettent en danger.
Sur la photo suivante, on voit un groupe de personnes confortablement assises à moins d’un mètre d’un bison en train de brouter. Seulement des enfants inconscients du danger ? Même pas : la dame en rose est la maman et c’est elle qui s’est installée là avec ses enfants. C’est incroyable de voir des parents donner un si mauvais exemple.
On pourrait alors penser que dans les parcs les animaux sont habitués aux humains et qu’ils ne les attaquent plus. C’est une grosse erreur !
Sur la photo suivante (prise quelques secondes après), le bison a relevé la tête et a été surpris par la présence de ces gens si près de lui. Il s’est alors instantanément mis en position pour charger, tête baissée, la pâte grattant le sol en soufflant par les narines. Je peux vous dire que la petite famille a fait vite pour détaler, ce qui n’a d’ailleurs pas forcément rassuré le bison.
On a donc failli avoir une belle brochette d’enfants ! Et si vous avez encore des doutes sur la dangerosité des animaux dans le parc, jetez un coup d’œil aux quatre dernières vidéos de cette page. Toutes les images proviennent de Yellowstone !
A partir du deuxième jour, nous avons décidé de nous arrêter à chaque fois que nous voyions un amas de touristes. C’est normalement le signe qu’il y a quelque chose de particulier à voir. Notre première tentative a été un échec : lorsque nous nous sommes arrêtés, la bête avait disparu. On a jamais su ce que c’était.
Pour notre deuxième tentative, on a eu plus de chance : nous avons pu observer un élan mâle, dont les bois commençaient à repousser. Oui, on s’est cultivés un peu et nous avons appris que tous les cervidés perdent leurs bois chaque année après la période de rut. Contrairement à ce que l’on entend souvent, la taille des bois ne dépend donc pas de l’âge des animaux !
Ces animaux sont assez rares et attirent beaucoup de monde, dont beaucoup de photographes professionnels (ou des passionnés fortunés) qui ont des appareils photos hors de prix. Les objectifs sont même souvent plus chers que le boitier (l’appareil en lui même).
On est tombés amoureux de la petite bouille de cette énorme bête et on est restés presque 30 minutes à l’observer, jusqu’à ce qu’il parte s’enfoncer dans la forêt.
On a repris notre route et nous sommes de nouveau arrêtés près de personnes qui avaient toutes le nez en l’air. La raison ? La voici :
Cette rencontre était vraiment inattendue pour nous ! On les voyait assez mal et certaines personnes nous ont demandé s’il s’agissait de neige ou de chèvres. Elles ne bougeaient absolument pas et vu la position, il y avait de quoi confondre à l’œil nu ! Cet animal fascinant arrive à s’installer confortablement dans des endroits aussi improbables que périlleux. D’ailleurs, je vous conseille cet article où on les voit dans des postures toutes plus folles les unes que les autres.
Malgré toutes les rencontres que nous avions fait après deux jours dans le parc, toujours pas d’ours à l’horizon. Nous avons donc décidé de nous lever tôt le matin du dernier jour pour partir à leur rencontre.
Bon, on est pas fous : nous ne comptions pas aller se perdre au milieu des bois avec de la nourriture autour du cou pour les attirer. Nous avons simplement décidé de se rendre à l’aube à l’autre bout du parc, près d’une vallée réputée pour la présence de prédateurs.
On a bien fait ! Après 1h30 de route, nous sommes tombés sur un énorme attroupement :
Pas de doutes, il y a autre chose à voir que des bisons ! A peine garés en catastrophe derrière d’autres voitures aussi mal garées que nous, on entend « black bear ! » (ours noir). On se met à chercher à travers les branchages, en suivant les regards. Au bout de quelques secondes, on voit une forme noire bouger derrière un arbre.
Puis, cette même forme se déplace à un endroit plus visible.
Et là, WAOUH !
On était à moins de cinquante mètres d’un ours noir en liberté ! C’était une femelle avec ses 2 oursons près d’elle. Chez les ours, la maman est toujours avec ses petits. Si vous croisez un ourson seul, partez au plus vite !
Bon, la zone était sécurisée par un ranger du parc qui faisait la circulation et empêchait les gens de s’approcher plus. Il était également équipé d’une bombe anti-ours, qui peut créer un nuage de fumée censé calmer un ours qui attaque. On était chanceux que l’ours soit si près de la route car normalement il faut se tenir à 100 yards (93m) de ces animaux et des loups.
Nous sommes restés un bon moment, fascinés par cet animal majestueux qui faisait sa petite vie sans s’occuper de tout ce monde qui le regardait. Les bébés sont toujours restés un peu cachés, ce qui fait qu’on ne les voit jamais sur les photos. Voici la meilleur photo d’eux :
Vous ne les voyez pas ? regardez mieux en bas à droite, près de l’arbre. Toujours pas ? Ok, les voilà :
C’était facile, non ?
Nous avons poursuivi notre journée de visite mais nous sommes repassés au même endroit quelques heures plus tard et toute la famille était encore là. Certains photographes restés toute le journée ici nous ont montré des photos de l’ours qui était un peu sorti de sa cachette. Certaines étaient vraiment magnifiques ! Nous, on ne les voyait plus, mais quelqu’un nous à montré les oursons qui étaient cachés au sommet d’un grand arbre.
C’est donc parti pour la deuxième séance de « Où est Charlie l’ourson ? » :
Allez, la réponse :
Nous avons eu la chance d’observer une autre espèce d’ours : le Grizzly. C’est le plus gros ours du parc. Contrairement à l’ours noir, il grimpe très mal aux arbres. Du coup, on le voit plutôt dans les grandes plaines, ou en montagne dans les zones dégagées. Pourtant, ce n’est pas plus simple de le trouver : il reste toujours à l’écart de l’humain. Notre première observation s’est d’ailleurs faite à une très grande distance. Des personnes nous indiquaient où regarder mais nous ne voyions rien, malgré les paires de jumelles qu’ils nous prêtaient.
En fait, on ne regardait tout simplement pas au bon endroit ! 🙂
Bon, à notre décharge, voici ce qu’il fallait observer :
Je vous aide un peu en recardant la photo. Regardez attentivement dans la neige. On ne voit que ça !
Non ? Allez, on zoome à fond sur la photo !
Bon, il faut nous croire sur parole, c’est une femelle grizzly avec ses oursons. Heureusement, nous avons ensuite trouvé un autre grizzly beaucoup plus près. Il restait quand même assez éloigné, mais on pouvait le deviner à l’œil nu. Du coup, on pouvait enfin le voir correctement sur les photos !
Encore une fois, c’était incroyable d’être dans le même champ qu’un tel animal en liberté. Mais là encore, on se sentait en sécurité car les rangers surveillaient que le gens n’approchent pas, et nous faisaient reculer si l’ours approchait.
Toujours lors de la même journée, nous avons pu observer une bête plutôt étrange. En fait, tout le monde était concentré sur un trou duquel jaillissait de la terre, sans savoir ce qu’il y avait dedans. Cela intriguait les passants et les photographes, mais aussi les autres animaux du coin.
Au bout de longues minutes, la mystérieuse bête s’est dévoilée. Il s’agissait simplement d’un blaireau !
Il a profité de tout ce public pour faire sa star, avant de disparaître au fond de la prairie. Et il y avait du monde pour un animal plutôt commun :
Voilà pour le tour des animaux les plus marquants !
On a adoré les voir dans leurs habitats naturels. C’est vraiment différent que de les voir dans un zoo. Le fait d’être en liberté au milieu d’animaux sauvages était génial et ça a vraiment contribué à notre coup de cœur pour Yellowstone. Du coup, on a décidé de visiter encore d’autres parcs nationaux ici au canada pour rencontrer encore plein d’espèces !
On ne vous a pas encore montré toutes les espèces que l’on a vu . Les autres, ainsi que les reste des photos d’animaux, c’est dans la galerie photo juste en dessous !